Nathalie Kosciusko-Morizet vient de donner le coup d’envoi de la mise en oeuvre des “investissements d’avenir” pour le développement des usages et services numériques dont l’enveloppe s’élève à 2,5 milliards d’euros.
Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique, vient de donner le coup d’envoi de la mise en oeuvre des “investissements d’avenir” pour le développement des usages et services numériques dont l’enveloppe s’élève à 2,5 milliards d’euros. Un budget de 2 milliards d’euros réservé aux infrastructures pour lesquelles la réflexion a déjà bien avancé, a par ailleurs été réservé.
Concernant le volet “contenus et usages numériques”, une consultation publique a été ouverte jusqu’au 7 juillet sur le site Internet du Secrétariat d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique en allant sur ce lien. “Il s’agit de donner la parole à tous les entrepreneurs et notamment aux PME qui sont souvent invisibles. Je lance en outre un appel particulier aux éditeurs de logiciels libres et aux promoteurs de systèmes ouverts“, a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet. “Il y a une idée encore trop souvent répandue qui consiste à croire que les projets du grand emprunt sont déjà ficelés. Ils sont au contraire très ouverts“, ajoute-t-elle.
Les contributions devront s’articuler autour de 9 priorités d’investissement identifiées par le gouvernement dans le cadre du grand emprunt dont le “cloud computing” (informatique en nuages), le développement des technologies de base pour le numérique (incluant notamment la nanoélectronique, les logiciels embarqués et les réseaux télécoms), les “smart grids” (réseaux électriques intelligents), l’e-santé, la sécurité et la résilience des réseaux, les systèmes de transports intelligents. Le Fonds pour la Société numérique financera majoritairement les projets sous forme de prises de partcipation et de prêts. Dans une moindre mesure, des avances remboursables et des subventions, essentiellement en R&D, pourront être consenties.
La secrétaire d’Etat a également tenu à rappeler qu’à chaque étape du processus d’investissement, les critères principaux qui permettront de juger les projets seront ceux de la création d’emploi et du retour sur investissement pour l’Etat (donc de la création de richesses).
Les premiers appels à projets seront lancés à partir de juillet, et ce, jusqu’à la rentrée pour les sujets les plus complexes. Les montants alloués à chaque thématique n’ont pas été précisemment décidés, hormis le “cloud computing”, qui devrait bénéficier de plus de 500 millions d’euros, et les “smart grids”, qui se verront attribuer 250 millions d’euros.