Ils espèrent convaincre le tribunal de prud’hommes de Quimper et, au mieux, obtenir des dommages et intérêts.
Cinquante neuf personnes, soit près de la moitié des 134 salariés d’Asteel Flash Douarnenez licenciés en septembre 2009, ont fait appel à un avocat spécialiste du droit social, Philippe Brun, pour que ce dernier les représente auprès du tribunal de prud’hommes de Quimper, dans leur contestation du bien-fondé de leurs licenciements pour motif économique, nous apprend le Télégramme.
M. Brun va ainsi déposer cette semaine 59 dossiers devant ce tribunal, en vue d’obtenir l’annulation des licenciements concernés. Toutefois, l’usine Asteel Flash de Douarnenez étant fermée depuis octobre 2009, s’il obtient gain de cause, l’avocat ne pourra pas obtenir la réintégration des ex-salariés, mais seulement des dommages et intérêts.