L’objectif de cette labellisation « métropole French Tech » est d’identifier des écosystèmes dynamiques en France.
Pour la première fois, neuf métropoles, Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse, ont reçu le label « French Tech » qui doit aider leur écosystème de start-up à se développer, a annoncé la secrétaire d’Etat au numérique, Axelle Lemaire.
« Les métropoles sont appelées à former un réseau national, ouvert à de nouveaux entrants, prêtes à partager en France l’impératif d’innovation, à partir à la conquête des marchés internationaux, à attirer des investisseurs et des talents étrangers », selon le document de présentation de l’opération.
L’objectif de cette labellisation « métropole French Tech » est d’identifier des écosystèmes dynamiques en France, de les encourager, de les mettre en réseau pour former un collectif national autour de l’écosystème parisien et francilien et de les accompagner pour leur expansion internationale. Elle n’offre pas en revanche de contrepartie financière. Selon le quotidien “Le Monde”, un fonds de 200 millions d’euros a tout de même été créé pour permettre le développement d’accélérateurs d’entreprises un peu partout en France.
Quinze écosystèmes s’étaient portés candidats à la labellisation. Brest, Nancy-Metz, Nice-Sophia Antipolis, Rouen, Saint-Etienne et Toulon, n’ont pas été retenus à ce stade mais il n’est pas exclu qu’ils la reçoivent par la suite.
Les critères retenus pour le choix des métropoles étaient le dynamisme de l’écosystème avec notamment des levées de fonds conséquentes, leur projet de développement, une politique d’achat publique innovante et l’existence d’infrastructures en place comme un bâtiment référent ou une infrastructure réseau très performante.
Certaines start-up auront un accès facilité au financement de Bpifrance et d’Ubifrance, et les start-up les plus emblématiques doivent être mises en valeur lors d’opérations de promotion de la French Tech à l’international.