Ce plan se fera sans départs forcés. Il cible uniquement la partie numérique, dite solutions de traitements embarqués (EPS), à l’exclusion du groupe mémoires et microcontrôleurs (MMS) qui n’est pas concerné.
La direction de STMicroelectronics vient d’annoncer aux représentants du personnel français un Plan de départ volontaire de 150 postes, nous apprend le collectif des salariés du groupe (CAD-ST). Ce plan se fera sans départs forcés. Il cible uniquement la partie numérique, dite solutions de traitements embarqués (EPS), à l’exclusion du groupe mémoires et microcontrôleurs (MMS) qui n’est pas concerné.
Par ailleurs, 50 postes sont ouverts à la mobilité interne dans le groupe microcontrôleurs (MMS) sur les sites de Grenoble, Rousset et Sophia-Antipolis. Soit en tout une réduction d’effectifs annoncée dans la division EPS en France de 180 à 200 postes.
Dans le monde, ST supprimerait 450 postes.
Cette nouvelle réorganisation vise à économiser 100 millions d’euros par an dès 2015.
Cependant, le collectif espère que la situation sur le front de l’emploi pourrait évoluer après les prochaines réunions du Comité Central d’Entreprise dont la première aura lieu le 13 et 14 novembre 2014 à Montrouge, près de Paris.
Il y a quelques jours, avant même l’annonce de ce plan, l’intersyndicale CAD-ST/CFDT/CGT a écrit au ministère de l’Economie, de l’industrie et du numérique, ainsi qu’au ministère de la recherche qui est très impliqué dans les technologies développées en Isère. Des rencontres devraient être programmées sous peu.