En France métropolitaine, le parc comprenait 684 appareils au 1er janvier 2014. Dans l’Hexagone, pour passer un examen IRM en urgence, le délai moyen d’attente est aujourd’hui de 37,7 jours contre 20 jours en moyenne en Europe.
Le manque d’équipements d’IRM (Imagerie par résonance magnétique), d’une part, et l’élargissement de la palette d’utilisation de cette technique d’imagerie, d’autre part, conduisent à une augmentation continue des délais d’attente en vue de passer un examen IRM.
En 2012, il fallait 29 jours pour obtenir un IRM « en urgence » ; en 2013, 30,5 jours ; et cette année, 37,7 jours, selon un enquête de l’association ISA (Imagerie Santé Avenir). Avec des disparités régionales marquées : 26,3 jours dans le Nord-Pas-de-Calais (région à forte mortalité par cancers) et 64 jours en Basse Normandie.
En tout cas, en France métropolitaine, le délai moyen d’attente est très supérieur à la moyenne européenne (20 jours). La densité de systèmes IRM dans l’Hexagone en est bien évidemment la cause : 10,7 appareils par million d’habitants par rapport à 20 appareils par million d’habitants en Europe (30 en Allemagne et au Danemark).
Seul un doublement du nombre d’équipements pourrait donc amener la France au niveau européen. Or, l’an passé, seulement 38 matériels d’IRM ont été déployés en France métropolitaine, indique l’ISA.
L’IRM est utilisé en neurologie, en cancérologie, en cardiologie et en urologie. Il sert notamment dans le suivi du traitement des cancers.