Continental a présenté, lors du salon ICS, un condensé coplet de toutes les solutions technologiques de la division Powertrain (chaîne de traction) de l’équipementier qui permettent d’atteindre l’objectif de l’automobile propre et économique (moins de 2 litres aux cents kilomètres).
Continental a présenté, lors du salon ICS de Toulouse, qui s’est tenu du 16 au 18 septembre, les technologies pour construire le « véhicule 2 litres/100 ». L’équipementier a aussi passé en revue les technologies d’avant-garde pour connecter le véhicule à son conducteur et à son environnement extérieur (qu’il s’agisse des autres véhicules ou des infrastructures) auxquels viennent se greffer des dispositifs de sécurité active et passive intelligents qui contribueront au « zéro accident » et à la conduite autonome.
Un véhicule du futur exposé à ICS
Véritable attraction à ICS, le véhicule du futur a fortement mobilisé les visiteurs. Présenté pour la première fois au salon mondial de l’automobile à Francfort, en septembre 2013, ce véhicule est un condensé complet de toutes les solutions technologiques de la division Powertrain (chaîne de traction) de l’équipementier qui permettent d’atteindre l’objectif de l’automobile propre et économique (moins de 2 litres aux cents kilomètres). « L’arrière de la voiture permet d’avoir un aperçu des technologies du moteur électrique, et l’avant présente les innovations produites par Continental en matière de contrôle pour un moteur thermique essence ou diesel », explique Jean-Luc Maté. « Notre enjeu fondamental, c’est de ramener la consommation des véhicules thermiques essence à un niveau qui permet de les conserver plus longtemps en bon état, en leur faisant consommer beaucoup moins ».
L’ensemble des composants et des systèmes électroniques du démonstrateur ont été développés par le groupe Continental, principalement en Allemagne et en France, au sein du Centre de R&D de Toulouse, très actif sur les composants du véhicule du futur. Le groupe est en effet à l’origine d’une nouvelle méthode d’hybridation pour les véhicules. « Tout le monde a entendu parler de la Toyota Prius, qui fonctionne en hybridation totale, avec un moteur traditionnel thermique, et à côté, l’équivalent du moteur thermique, mais en version électrique, poursuit Jean-Luc Maté. Mais ce procédé d’hybridation rend le véhicule beaucoup trop lourd, surtout pour un véhicule dont le moteur électrique, pourtant très puissant, ne fonctionne qu’en ville, et pas sur autoroute, là où, justement, il faut avoir de la puissance ».
Le moteur hybride de Continental remédie à cette contradiction. En mettant en place un petit moteur électrique, le Groupe a fait de l’hybridation un procédé plus abordable en termes de prix. Lorsque le feu passe au vert, le véhicule hybride de Continental redémarre et roule en mode électrique sur quelques kilomètres, puis bascule en mode thermique lorsque le moteur est à bonne vitesse, pour avoir de meilleures performances.
Pour Jean-Luc Maté, « ce procédé d’hybridation rend les voitures plus légères, moins chères, et efficaces dans la conduite en milieu urbain, environnement dans lequel on pollue le plus. Le véhicule 2 litres aux 100 km, qui sera mis sur le marché en 2020, est par essence un véhicule citadin, avec un petit moteur 3 cylindres hybridé ». Continental détient toutes les technologies capables de le créer : le moteur électrique, les batteries lithium-ion pour l’alimenter électriquement, le contrôle commande…