La DGCIS était issue de la fusion de trois anciennes directions en 2009 : la direction générale des entreprises (DGE) dont le périmètre était alors plus restreint que la nouvelle DGE, la direction du commerce, de l’artisanat, des services et des professions libérales ; et la direction du tourisme.
Dans le cadre de la mise en oeuvre de son plan stratégique « Cap Compétitivité », la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) a été rebaptisé la Direction générale des entreprises (DGE). Un nom qui ne sera pas sans rappeler l’histoire de cette direction issue de la fusion de trois anciennes directions en 2009 : la direction générale des entreprises (DGE) dont le périmètre était alors plus restreint que la nouvelle DGE, la direction du commerce, de l’artisanat, des services et des professions libérales ; et la direction du tourisme.
L’ancienne direction générale des entreprises résultait déjà de la fusion, en janvier 2005, de la direction générale de l’Industrie, des Technologies de l’information et des Postes (Diditip) et de la direction de l’Action régionale et de la Petite et Moyenne Industrie (DARPMI).
Ce changement d’identité s’accompagne d’une nouvelle organisation, dont les textes ont été publiés le 16 septembre 2014. Il doit permettre à la direction de relever les défis qui l’attendent. Ses nouveaux modes de fonctionnement devraient permettre une meilleure transversalité dans ses travaux, nécessaire pour appréhender les évolutions économiques dans toute leur complexité.
Ainsi, plusieurs priorités mobiliseront les compétences de la direction, et notamment :
– le renforcement de la politique industrielle et des filières de production, avec la mise en place des 34 plans de la nouvelle France industrielle ;
– le développement de l’économie numérique, via le plan France Très Haut Débit, l’initiative French Tech, et le plan national pour la robotique ;
– le soutien à l’innovation, en contribuant notamment à un écosystème favorable s’appuyant sur les pôles de compétitivité ;
– le développement de l’export, notamment par la mise en oeuvre de stratégies collectives de conquête de marchés,
– le renforcement de l’attractivité de la France ;
– la simplification, dont la DGE est une cheville ouvrière tant dans l’identification de nouvelles mesures que dans leur mise en application.
La DGE a également vocation à accroître sa présence au sein du débat public, et sa capacité d’action auprès des acteurs économiques régionaux, européens et internationaux. Dirigée par Pascal Faure, ingénieur général des mines, la DGE est désormais composée de 6 services : le service de l’industrie ; le service de l’économie numérique ; le service du tourisme, du commerce, de l’artisanat et des services ; le service de la compétitivité, de l’innovation et du développement des entreprises ; le service de l’action territoriale, européenne et internationale ; le secrétariat général.
Sous l’autorité du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, la DGE élabore et met en oeuvre les politiques publiques relatives à l’industrie, à l’économie numérique, au tourisme, au commerce, à l’artisanat et aux services. Ses 1 300 agents sont mobilisés aux niveaux national et régional à travers les Direccte [directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, pour favoriser la création, le développement, l’innovation et la compétitivité des entreprises de toutes tailles, en France et à l’international. La DGE entretient des relations étroites avec les entreprises elles-mêmes et leurs représentants : organisations et fédérations professionnelles, chambres consulaires, réseaux d’accompagnement, etc.