Une nouvelle gouvernance et un nouveau président en la personne de Dominique Restino, viennent d’être désignés à l’APCE (Agence pour la création d’entreprises), qui était menacée de disparition, afin d’assurer son sauvetage de cet organisme très apprécié des créateurs d’entreprise et des porteurs de projets de création d’entreprise.
Lors du conseil d’administration de l’APCE (Agence pour la création d’entreprise) qui s’est déroulé le 30 avril dernier, laquelle était menacée de disparition en raison de difficultés financières, a entériné un plan de sauvetage.
A cette occasion, une nouvelle gouvernance a été mise en place au bénéfice de la poursuite de la mission d’intérêt général de l’APCE. La présence de l’Etat, à périmètre constant, l’entrée significative de la Caisse des Dépôts – représentée par six administrateurs – et de Pôle emploi, ainsi que la reconduction des grands acteurs institutionnels représentant les chambres consulaires (CCI France, APCMA), les Ordres (CSOEC, CNB) et Bpifrance au sein du conseil de l’APCE en sont le gage.
La nouvelle gouvernance ainsi constituée a pour mission de définir le projet pluriannuel (2014-2017) de l’APCE afin d’en assurer la pérennité. Ce projet sera mis œuvre par le nouveau président, Dominique Restino, avec pour mission de faire de l’Agence pour la création d’entreprises un acteur de place fédérateur, lui permettant de contribuer davantage encore à l’efficacité des politiques publiques de soutien aux créateurs et repreneurs d’entreprise.
Un sauvetage essentiel pour l’accompagnement de la création d’entreprises en France sachant que plusieurs millions d’entrepreneurs ont déjà bénéficié des services de l’Agence. “Le tour de table ainsi réuni reflète une volonté unanime et traduit la cohérence des ambitions pour la création d’entreprise dans notre pays”, a déclaré le nouveau président.
La nouvell direction mettra en oeuvre la décision de laprécédente gouvernance de « prendre sans délai les dispositions nécessaires pour réorganiser l’Agence et procéder à une réduction des charges d’exploitation ».