Avec les thermostats connectés à Internet, l’utilisateur est à même de régler son chauffage à distance, par l’intermédiaire d’un smartphone ou d’une tablette grâce à l’application idoine, ou d’un PC via un site web. Outre son aspect pratique (voire ludique !), l’un des moindres intérêts de la programmation à distance n’est pas de permettre à tout un chacun de gérer sa chaudière ou son radiateur pour réaliser de substantielles économies d’énergie. Il n’en demeure pas moins qu’un tel thermostat, bien que connecté au réseau et programmable, n’est guère plus qu’un simple esclave de l’usager. La preuve en est qu’en cas de retard imprévu le chauffage ne sera pas coupé si vous n’en informez pas expressément le système avec votre smartphone.
Aussi, l’avenir est sans nul doute au thermostat connecté de seconde génération, dit “intelligent”, susceptible de prendre en compte de multiples facteurs (informations dispensées par les stations météo, détection de la présence d’un occupant ou annonce de son arrivée prochaine par le biais du service de géolocalisation de son mobile…) et de comprendre notre mode de vie, afin de réguler automatiquement le chauffage dans la maison.
L’exemple est ici donné par Nest Labs, la start-up récemment rachetée par le géant Google pour la rondelette somme de 3,2 milliards de dollars.
L’usager bénéficie alors d’une température de confort dès qu’il est à son domicile, alors que le chauffage est réduit en son absence. Au plus grand profit d’une facture énergétique bien allégée. Ce qui, in fine, est la vocation première d’un thermostat programmable !