La semaine dernière a été marquée par la publication d’une étude du groupe Coface qui fait état de risques accrus en Asie pour l’électronique malgré un dynamisme qui ne se dément pas. Elle confirme la montée progressive des impayés dans cette région du monde. En 2013, près de 3 entreprises sur 4 du secteur électronique / technologies de l’information en Asie-Pacifique ont connu des retards de paiement, majoritairement dans le sous-secteur des composants électroniques et de la distribution de biens électroniques grand public.
Sur le front des entreprises, notons l’annonce de Sagemcom, qui fort des bonnes perspectives offertes par le déploiement des compteurs communicants au cours des prochaines années, envisage de reconvertir son site de Dinan dans le compatge multi-énergie. Ce serait une bonne nouvelle pour l’emploi. En effet, si ce projet se concrétisait, ce site passerait de 32 collaborateurs en 2014 à plus de 140 en 2018, avec un premier objectif, dès 2017, de produire 2 millions de compteurs par an (dont 20% destinés à l’export).
Autre bonne nouvelle : le feu vert des autorités espagnoles et françaises pour la reprise de FagorBrandt par la société algérienne Cevital qui permet de sauvegarder deux usines et 1200 salariés. Par contre, c’est toujours une improbable solution de sauvetage qui est envisagée pour l’usine LFoundry de Rousset : un projet de Scop (Société coopérative et participative) a été présenté par une quarantaine de salariés, mais pour qu’il se réalise, il faufra qu’ils négocient avec Atmel, société avec laquelle ils sont en conflit et qui est toujours propriétaire des locaux. Dossier toujours à suivre donc…
Enfin, notons que plusieurs organisations syndicales de ST en France et en Italie ont mis en ligne une pétition qui sera envoyée aux gouvernements italiens, français et aux institutions européennes. Elles demandent “une correction de cap rapide”, en particulier le maintien et le renforcement du contrôle public sur ST et un contrôle de l’utilisation des subventions publiques par les pouvoirs publics et les représentants du personnel avec “des engagements précis en terme de création d’emplois et d’investissements”.