Bpifrance vient d’annoncer le renforcement d’actions en régions avec le lancement d’un nouveau fonds dédié aux ‘’petits tickets’’, une cible souvent mal couvertes par les opérateurs privés.
En 2013, près de 5 milliards d’euros de financement et d’investissement ont été alloués à l’industrie avec le soutien de Bpifrance.
En financement, 3,7 milliards d’euros ont été alloués en crédit, en garantie et en financement de l’innovation en faveur de 10000 entreprises industrielles totalisant 340000 emplois. En fonds propres, 475 millions d’euros ont également été investis dans le capital d’entreprises industrielles ou dans des fonds d’investissement finançant l’industrie, permettant un total d’opérations évaluable à plus d’un milliard d’euros.
Un nouveau fonds destiné à combler les insuffisances du marché
Alors qu’une « faille » de marché touche les plus petits tickets d’investissement, Bpifrance, partenaire patient, lance un nouveau fonds, France Investissement Régions 3. Doté de 40 M€, ce fonds, alimenté par les retours sur investissements réalisés par les fonds France Investissement Régions (FIR), est destiné à assurer la continuité de l’offre pour les investissements de 150 000 à 500 000 euros en investissant dans environ 80 entreprises réalisant un chiffre d’affaires compris entre 500 000 et 600 000 euros.
L’investissement implique en effet des coûts pour les fonds investisseurs (analyse financière, due diligence, appel à des conseils extérieurs) qui ne sont pas fonction de la taille du ticket. Le retour sur investissement peut ne pas couvrir ou trop peu couvrir ces coûts importants pour les tickets de 150 000 à 500 000 euros. C’est pourquoi le marché du capital investissement ne répond que trop partiellement à ce besoin.
Le fonds pourra apporter son soutien à des projets industriels. En effet, 60% des entreprises du portefeuille des fonds FIR sont des entreprises industrielles. En outre, Bpifrance va allonger la durée de vie des fonds FIR à 25 ans, favorisant la mise en place d’un partenariat de long terme permettant de soutenir les entreprises non seulement dans la croissance mais aussi en cas de difficultés
conjoncturelles.