Décriée, malmenée, tout particulièrement en période de crise, l’Europe constitue pour beaucoup la cause de tous nos maux. Et à l’approche des élections européennes, les extrémistes politiques de tout poil se délectent des difficultés économiques de la France pour rabâcher ce message et prôner une sortie de l’Europe. S’il va sans dire que tout n’est pas parfait, loin s’en faut, il est toujours bon de rappeler que l’Europe a épargné ses Etats membres des conflits armés, et cela depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
L’Europe peut aussi être le catalyseur d’une évolution industrielle. Pour preuve, la publication récente par le CEN et l’ETSI de normes et de standards visant à soutenir et favoriser la mise en place et le déploiement des systèmes de transport intelligents et des véhicules connectés. Et même si cela a pris quatre ans entre le souhait émis par la Commission européenne de voir naître ces normes et leur naissance effective (en termes d’efficacité et de réactivité, l’Europe a encore de gros progrès à faire), cette décision va incontestablement aider les constructeurs automobiles européens – et donc français – à booster encore davantage leur implication dans le véhicule connecté.
Certes l’Europe n’est pas parfaite, mais elle peut aussi être bénéfique à notre industrie.