La semaine dernière a été marquée par le cri d’alarme lancé par l’alliance “Agir Pour l’Industrie Electronique” (APIE) qui regroupe au sein de la Fieec (Fédération des Industries Electroniques, Electriques et de Communication) les syndicats représentatifs de la branche électronique française (Acsiel, GFIE, Simtec, SPDEI, Snese). Dans une tribune communiquée à la presse, elle dresse un bilan sombre de l’enseignement de l’électronique en France. Elle déplore notamment que “l’électronique et le numérique” ne soient “plus enseignés en France sauf après le bac niveau III (IUT et BTS) et en école d’Ingénieur ou à l’université”. Elle ajoute que la dimension fabrication est “rarement prise en compte” et demande “qu’une réelle filière pédagogique consacrée à l’électronique et au numérique soit créée et mise en place à partir de la seconde”.
A noter également les avancées du groupe de travail sur “le véhicule à pilotage autonome”. Le Pdg de Renault, Carlos Ghosn, qui est par ailleurs chef de projet du plan “véhicule à pilotage autonome”, a indiqué que la feuille de route serait finalisée dans les prochaines semaines, après une large concertation avec les acteurs des différentes filières concernées, grands groupes, PME et laboratoires. Il s’agit de commercialiser, d’ici 2020, des véhicules autonomes et connectés et de créer une filière française dans ce domaine.
Dans le domaine des semi-conducteurs, une étude publiée par la société d’analyse IC Insights nous a montré que la concentration se poursuit. Les investissements en capacité de production de semi-conducteurs devraient ainsi croître de 8% cette année, pour atteindre 62,2 milliards de dollars, mais plus de la moitié de cette somme devrait être dépensée par le trio composé de Samsung, Intel et TSMC, qui renforceront ainsi leur mainmise sur la production mondiale de circuits intégrés.
Parmi les autres actualités de la semaine passée, il faut également mentionner la décision de Sony de diviser par 4 le nombre de ses fournisseurs qui passeront à 250 prestataires pour les composants-clés de ses appareils électroniques, et l’annonce de 70 licenciements au sein de l’usine du sous-traitant Jabil Brest.