D’une durée de deux ans, une étude de faisabilité a été confiée aux deux industriels chefs de file du projet : le français Dassault Aviation et le britannique BAE Systems.
La France et la Grande-Bretagne ont décidé de consacrer 120 millions de livres, soit 145 millions d’euros, à une étude de faisabilité sur un futur système d’avion de combat non piloté. Il s’agit de drones qui seront utilisés seuls ou en formation aux côtés d’avions de combat avec pilote à bord, d’ici à 2030. Une lettre d’intention a été signée le 31 janvier dernier par les ministres de la Défense des deux pays lors du sommet franco-britannique qui s’est déroulé sur la base militaire de Brize Norton, dans l’Oxfordshire.
D’une durée de deux ans, l’étude a été confiée aux deux industriels chefs de file du projet: le français Dassault Aviation et le britannique BAE Systems. Ils travailleront avec quatre partenaires spécialistes dans leur domaine: les motoristes Rolls-Royce et Snecma ainsi que les groupes d’électronique de défense Selex et Thales. Ces travaux mobiliseront plusieurs centaines d’ingénieurs dans chaque pays. La décision franco-britannique s’inscrit dans le prolongement des préétudes confiées aux deux groupes en juillet 2012 .
Les deux pays ont ainsi franchi une nouvelle étape vers la construction d’un futur démonstrateur, puis le lancement d’un programme en bonne et due forme. “Pour aller plus loin, les États doivent exprimer un besoin opérationnel commun et lancer un programme afin de donner un cadre aux industriels”, a précisé Éric Trappier, Pdg de Dassault Aviation, au “Figaro”. Il espère aussi qu’une implusion politique permettra à d’autres pays de rejoindre “la locomotive franco-britannique”.