Quatre offres ont été présentées. La plus favorable, proposant de reprendre 1 200 personnes sur 4 sites, émane du groupe privé algérien Cevital.
Comme prévu, les noms des quatre postulants à la reprise du fabricant d’électroménager FagorBrandt, ainsi que le contenu de leurs offres, viennent d’être détaillés, lors d’un comité central d’entreprise (CCE) au siège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), le 22 janvier dernier.
Trois projets émanent d’entreprises industrielles, le quatrième d’une société d’investissement. L’offre la plus favorable, proposant de reprendre 1 200 personnes émane du groupe privé algérien Cevital. En outre, cette offre envisage de reprendre quatre sites: les usines d’Orléans (Loiret) et Vendôme (Loir-et-Cher), ainsi que le siège de l’entreprise à Rueil-Malmaison et les services après-vente réunis à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise).
Selon la presse algérienne, le groupe privé algérien Cevital, un conglomérat diversifié (industrie, menuiserie, agro-alimentaire, électroménager) qui emploie près de 13 000 salariés, dirigé par le millardaire Issab Rebrab, serait prêt à investir 100 millions d’euros. Reste que Cevital pour réaliser cette opération doit obtenir une autorisation de la Banque d’Algérie afin de transférer l’argent nécessaire au rachat de l’usine française. Or, les dérogations sont rares en raison des restrictions sur le transfert de monnaie imposées depuis quelques années dans le pays.
Un autre candidat, le fonds d’investissement américain Sun Capital prévoit de conserver de 700 à 1 000 emplois pour l’usine d’Orléans, le siège social et les services après-vente. Une troisième offre partielle émane du fabricant de moteurs Selni, une ancienne filiale du groupe FagorBrandt basée à Nevers (Nièvre), qui propose de conserver 240 salariés (sur 339) à La Roche-sur-Yon (Vendée). Enfin, l’entreprise de plasturgie Variance Technologie veut reprendre 207 salariés des usines de La Roche-sur-Yon et Aizenay (sur 440 pour les deux usines).
A l’issue du CCE, les syndicats ont espéré un rapprochement entre l’offre de Cevital et les offres partielles, notamment avec celle de Selni. Il serait alors possible de sauver 1 400 à 1 500 emplois.