Les équipementiers Alstom, Ansaldo STS, Bombardier, Siemens, Thales et CAF, ainsi que les gestionnaires d’infrastructures Trafikverket et Network Rail, ont déjà confirmé qu’ils contribueraient chacun à hauteur d’au moins 30 millions d’euros à l’initiative Shift2Rail.
La Commission européenne vient d’adopter «Shift2Rail», un partenariat public-privé qui permettra d’investir près d’un milliard d’euros dans la recherche et l’innovation dans le domaine ferroviaire. Le rail figure parmi les moyens de transport les plus efficaces et les plus respectueux du climat. Or, actuellement, il ne transporte qu’environ 10 % des marchandises et 6 % des voyageurs par an en Europe.
« Si nous voulons voir davantage de voyageurs et de marchandises dans les trains en Europe, il faut que le rail propose de meilleurs services et constitue un choix intéressant pour plus de clients. Et, pour ce faire, le rail doit innover », a déclaré Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne chargé des transports.
Grâce à Shift2Rail, la Commission triple le financement consacré à la recherche et à l’innovation dans le secteur ferroviaire, qui atteint 450 millions d’euros (2014-2020) contre 155 millions d’euros pour la période précédente. Ce montant sera complété par un financement de 470 millions d’euros provenant du secteur ferroviaire. Les gains nets de cette approche de collaboration à long terme donneront un grand coup d’accélérateur à l’innovation dans le secteur ferroviaire par rapport au mécanisme antérieur de cofinancement de projets individuels.
Shift2Rail a pour objectifs: une réduction pouvant atteindre 50 % des coûts sur le cycle de vie des transports ferroviaires (à savoir les coûts de construction, d’exploitation, de maintenance et de renouvellement des infrastructures et du matériel roulant); une augmentation globale de la capacité de pas moins de 100 %; et une amélioration générale de la fiabilité de 50 % au plus dans les différents segments du marché ferroviaire.
Il s’agit d’une initiative technologique conjointe (“JTI”) pour les industriels et les centres de recherche européens. À ce jour, les équipementiers Alstom, Ansaldo STS, Bombardier, Siemens, Thales et CAF, ainsi que les gestionnaires d’infrastructures Trafikverket et Network Rail, ont déjà confirmé qu’ils contribueraient chacun à hauteur d’au moins 30 millions d’euros à l’initiative Shift2Rail (soit un total de 270 millions d’euros). Une entreprise commune va être créée.