La police, la gendarmerie nationale et la douane auront accès à la base mondiale des téléphones volés.
Les trois directeurs généraux de la police et de la gendarmerie nationales ainsi que de la douane viennent de signer un protocole avec le GSMA (qui représente les intérêts d’opérateurs de téléphonie mobile) afin d’avoir accès à la base mondiale des téléphones volés. Cette base répertorie les numéros d’identité IMEI de tous les types de terminaux nomades déclarés volés (mobiles, clefs 3G ou 4G, tablettes, ordinateurs portables dotés d’une carte SIM…).
Tous les terminaux dont les IMEI sont inscrits dans la base ne pourront plus se connecter aux réseaux mobiles du pays dans lequel ils ont été déclarés, ce qui rend impossible toute communication vocale, SMS mais aussi de données dans ce même pays. Les enquêteurs français pourront, à court terme, se connecter en temps réel à cette base et disposeront ainsi d’un outil supplémentaire significatif pour lutter plus efficacement contre le vol et le recel sur le territoire ainsi qu’aux frontières.
La signature de ce protocole par les 3 directeurs généraux s’inscrit dans la continuité du partenariat de 10 ans entre la Fédération française des télécoms (FFTélécoms) et le ministère de l’Intérieur. Depuis 2011, le blocage du mobile est directement requis par les forces de l’ordre auprès des opérateurs mobiles concernés, de manière systématique et automatisée.
Pour que cette opération soit effectuée de la manière la plus efficace possible, il est indispensable que chaque utilisateur note et conserve le numéro IMEI de son terminal. Le code IMEI apparaît sur l’écran du mobile lorsque l’on compose *#06#. Il est inscrit sous la batterie du mobile, sur l’étiquette du coffret d’emballage ou la facture d’achat de son appareil.
Ainsi malgré l’augmentation notable du parc des terminaux mobiles (70,46 millions en 2012 selon l’Arcep), une tendance baissière (-1,9%) a été constatée sur les appareils déclarés volés sur les 10 premiers mois de 2013 par rapport à la même période de 2012.