Le Sitelesc organisera, le 26 novembre prochain, le “European Microelectronics Summit”. Quant au Gixel, il a programmé sa “Journée technique de l’électronique” le 21 septembre prochain.
A l’issue du JEES 2009, dont la 2è édition a eu lieu en décembre dernier, manifestation conjointe au Sitelesc (syndicat de la microélectronique) et au Gixel (syndicat de l’industrie des composants et des systèmes électroniques), les deux partenaires ont décidé de ne pas reconduire l’opération cette année.
Vue de la salle du JEES 2009
Après avoir mené une enquête interne pour connaître les raisons de la baisse d’audience enregistrée en 2009, il s’est avéré que la crise économique n’expliquait pas à elle seule cette relative désaffection. Le Gixel exprimant davantage d’attentes sur les questions technologiques que sur les thèmes liés aux marchés, et ayant sa propre manifestation intitulée la “Journée technique de l’électronique” programmée le 21 septembre prochain, une pause a été décidée cette année. Par ailleurs, le Gixel envisage de se rapprocher de la SIA (Société des ingénieurs de l’automobile) pour participer conjointement à une manifestation sur l’électronique automobile à laquelle le Sitelesc ne sera pas associé.
De son côté, ce dernier souhaite organiser un grand évènement annuel focalisé sur les données de marchés et les analyses stratégiques liées au semiconducteur, avec les interventions d’experts européens du secteur. Il sera organisé le 26 novembre prochain à Paris, sous le nom déjà bien connu de “European Microelectronics Summit”.
Le Sitelesc a en effet pour objectif de lui donner une orientation nettement plus européenne que celle qu’avaient le JEES et le “European Microelectronics Summit” d’avant 2008. Il s’agit pour le Sitelesc de faire en sorte que cette manifestation n’ait pas d’européen que le nom, et d’attirer des participants venant de toute l’Europe, et non pas essentiellement de France.
“Ce n’est pas un divorce avec le Gixel”, souligne Gérard Matheron, président du Sitelesc, “nos attentes sont différentes mais complémentaires, et nous continuerons à travailler ensemble sur les grands sujets tels que la mise en oeuvre des conclusions des Etats Généraux de l’Industrie”, poursuit-il.