Mi-octobre, la direction d’Airbus Defence & Space avait annoncé « jusqu’à 2500 » suppressions de postes sur l’ensemble de la division qui compte plus de 35000 salariés dont 7500 en France. Lors d’un comité européen tenu mercredi 4 décembre, l’avionneur a précisé ses intentions. Ce sont 2043 postes qui seront supprimés en Europe d’ici 2026. En Allemagne, 689 postes sont concernés, et 540 en France dont 424 à Toulouse (Haute-Garonne) et 116 à Elancourt (Yvelines). Le Royaume-Uni cumulera 477 postes en moins, l’Espagne 303, et d’autres pays dans le monde 34. Au total, les effectifs supprimés représentent 5% de la division. L’objectif affiché par Airbus est de réduire les coûts afin de renouer avec la rentabilité. Pour les syndicats, ces suppressions de postes viennent « ajouter du stress supplémentaire aux salariés » alors que « les plans sociaux précédents ont déjà entraîné une forte surcharge de travail avec des risques avérés de burn-out ».