La nouvelle vice-présidente exécutive chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie, Henna Virkkunen, avait souligné, lors d’auditions au Parlement européen la semaine dernière, son intention de concentrer ses efforts sur les puces avancées et les puces quantiques dans le cadre du European Chips Act.
L’association européenne de l’industrie des puces (ESIA) avait toutefois recommandé à la nouvelle Commission européenne de ne pas oublier les technologies fondamentales comme les capteurs, les microcontrôleurs et les puces de puissance, et d’en faire une « priorité essentielle ».
René Schroeder, le nouveau directeur général de l’ESIA, va même plus loin en déclarant à Reuters : « nous demandons à la Commission de présenter un Chips Act 2.0 […] qui englobe à la fois les technologies fondamentales et les semi-conducteurs de base. »