A mesure que les smartphones gagnent en puissance, les fabricants de processeurs et de mémoires répondent à l’appel et fournissent des composants de plus en plus performants dans un encombrement similaire. En revanche, l’étage radiofréquences des smartphones peine, lui, à prendre en charge un nombre croissant de gammes de fréquences. Le problème se pose notamment au niveau des antennes, a fortiori lorsqu’elles se multiplient dans des architectures de type MIMO. Les fabricants doivent alors recourir à d’encombrants filtres LC discrets pour limiter les interférences entre antennes. Murata propose désormais une approche plus compacte avec ses filtres baptisés Radisol, qui sont basés sur son expertise en céramique multicouche.
Encapsulés dans un boîtier 0603, les filtres Radisol intègrent chacun un condensateur et deux inductances et constituent ainsi un filtre coupe-bande complet, sans perte d’insertion notable selon le Japonais. Ils ont été déclinés pour couvrir toutes les bandes de fréquences communes, allant de la 2G à la 5G en passant par le Wi-Fi et les signaux GPS. La production en volume des filtres Radisol a démarré en juin, et Motorola les utilise déjà dans ses derniers smartphones Edge lancés en août.