Le projet est longtemps resté dans l’ombre. Créé il y a un an, la société Emme (Electro Mobility Materials Europe) prépare son implantation sur la zone industrialo-portuaire de Grattequina du Grand port maritime de Bordeaux. Et l’entreprise ne voit pas petit pour débuter : le site s’étendra sur 32 hectares et devrait coûter plus de 300 millions d’euros, avec la création de 300 emplois directs. D’après la déclaration d’intention d’Emme, l’usine pourra convertir 20 000 tonnes de nickel et 1 500 tonnes de cobalt par an. « À titre illustratif, l’objectif est de produire en 2030 suffisamment de nickel et de cobalt pour couvrir l’équivalent de 20 à 30% du marché français des véhicules électriques », écrit l’entreprise. Concrètement, il ne s’agit pas d’extraire ces métaux mais de les transformer afin qu’ils soient utilisables dans les batteries. Le site d’Emme sera classé Seveso seuil haut en raison de la toxicité des produits utilisés (notamment de l’acide sulfurique).
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