L’ex-fleuron de l’informatique français a publié cette semaine un cadre de refinancement afin de réduire sa dette colossale de 4,6 milliards d’euros. Atos a annoncé avoir obtenu un accord de principe d’un groupe de banques et de l’Etat pour un financement intermédiaire de 450 millions d’euros. Sur cette somme, l’Etat va prêter 50M€ afin de préserver la filiale Bull qui regroupe les activités sensibles du groupe comme la cybersécurité et les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire.
Dans son cadre de refinancement, Atos a aussi indiqué avoir besoin de 600M€ de liquidités pour financer l’activité sur la période 2024-2025. Le groupe compte les obtenir « sous la forme de dette et/ou de capital ». L’entreprise espère aussi obtenir 300M€ de nouvelles lignes de crédit renouvelable et 300M€ de lignes de garantie bancaire additionnelles.
Afin de refinancer sa dette, Atos a aussi annoncé sa possible conversion en capital. Il s’agirait donc de diluer les actions de l’entreprise. Une stratégie mal perçue, surtout par les petits actionnaires.