Une nouvelle identité visuelle pour Synergy Scop

Le 14/03/2024 à 7:12 par Arnaud Pavlik

Autrefois société « classique », le Néo-Aquitain Synergy Scop, né en 1982, est devenu une Société coopérative et participative (Scop) en 2014 avant d’accéder au rang d’ETI qui emploie des salariés en situation de handicap. Aujourd’hui, la société a refondu sa communication visuelle. L’occasion de se (re)pencher sur le Girondin, qui avait fait l’objet d’un article dans notre dossier consacré à la sous-traitance électronique en Nouvelle-Aquitaine en octobre 2023.

Synergy Scop, présidé depuis 2015 par Eric Soumaille, sera présent au prochain salon Global Industrie. Rappelons que la société exerce ses activités à travers trois axes. Le principal (75% des ventes totales), l’électronique, est dévolu à la fabrication de cartes, de préséries et de prototypes, mais aussi de faisceaux de puissance ou de commande, de torons préfabriqués et de câblages spécifiques. Le deuxième axe (20% des ventes) est lié à la sous-traitance multitechnique, et déploie sur chantier des équipes nomades en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie pour le compte d’Orange notamment. Enfin, la sous-traitance administrative s’effectue à travers des activités de numérisation, des tâches administratives de services, d’approvisionnements et d’achats, de gestion de flux de courrier aux entreprises.

Dans notre numéro 149, nous avions mentionné sa croissance organique à deux chiffres, pour un chiffre d’affaires supérieur à dix millions d’euros en 2022. Par ailleurs, Eric Soumaille entendait établir à terme un ratio de 50/50 entre son activité industrielle électronique d’une part, et ses deux autres activités de services d’autre part. Le Girondin est certifie ISO 9001, ISO 13485, et prévoyait d’engager la certification aéronautique EN9100 dès cette année.

Eric Soumaille nous avait également expliqué [que] « outre notre professionnalisme, notre avantage en tant qu’entreprise adaptée réside dans l’exonération partielle pour les sociétés de leur obligation d’employer des travailleurs handicapés, plutôt que de régler des contributions financières onéreuses, l’économie étant substantielle pour elles. Mais les sociétés font aussi appel à nous car il leur est difficile de recruter des personnes handicapées dans ce milieu technologique ».

 

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