La Chine continue d’élaborer des stratégies pour échapper aux sanctions américaines relatives à l’exportation de ses puces. Dernier fait en date : les entreprises chinoises feraient appel à des sociétés malaisiennes pour mettre en boîtier certaines de leurs puces, notamment les processeurs graphiques (GPU). Ces composants pourraient effectivement alimenter les avancées en terme d’IA et être utilisés dans les applications militaires et les super-ordinateurs.
« En raison des sanctions commerciales et des problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement, de nombreuses entreprises chinoises de conception de puces sont venues en Malaisie pour établir des sources d’approvisionnement supplémentaires en dehors de la Chine afin de soutenir leurs activités à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine », a déclaré à Reuters John Chia, président de l’entreprise malaisienne d’encapsulation Unicem.
Il est vrai que la Malaisie est incontournable dans le domaine de la mise en boîtier. Le pays représente actuellement 13% du marché mondial de ce secteur et vise à atteindre 15% en 2030.