Taïwan œuvre depuis des années pour qu’un accord bilatéral d’investissement (BIA) soit conclu entre l’île et l’UE. Toutefois, même si l’Europe a inscrit Taïwan sur la liste des partenaires commerciaux pour un éventuel BIA en 2015, l’affaire ne semble pas avancer.
Dans le cadre de l’European Chips Act, l’UE a encouragé Taïwan à investir sur le Vieux Continent. En retour, Taïwan voudrait dorénavant des garanties pour ses entreprises. Si un BIA ne semble pas être à l’ordre du jour, le pays asiatique plaide pour l’établissement d’autres accords commerciaux. « À moyen terme, nous espérons conclure un accord commercial qui nous permettra de montrer aux entreprises qu’il existe un système établi pour les protéger, promouvoir les investissements mutuels et collaborer à la création d’une chaîne d’approvisionnement très résistante », a déclaré à ce propos le vice-ministre taïwanais de l’Economie, Chen Chern-chyi.
Comme le rappelle l’agence de presse Reuters, un BIA avec l’Europe serait important pour Taïwan d’un point de vue politique car même si l’île est membre de l’OMC, elle est exclue « de la plupart des organismes et accords internationaux ».