C’est un revers pour Intel qui se voit contraint d’abandonner le rachat du fondeur israélien Tower Semiconductor. Selon Bloomberg et Reuters, les autorités chinoises de régulation auraient laissé passer la date d’expiration de l’accord fixée au 15 août sans donner de nouvelles. L’approbation de la Chine était pourtant indispensable à la poursuite de l’opération. Prudent, Intel reste vague et évoque « l’incapacité d’obtenir en temps voulu les autorisations réglementaires requises dans le cadre de l’accord de fusion ».
Certains y verront une réponse de l’Empire du Milieu aux sanctions américaines de l’automne dernier sur l’exportation de puces avancées. D’autant que le 10 août, Joe Biden a signé un décret interdisant des investissements américains en Chine dans les domaines de la microélectronique, l’informatique quantique et l’IA.
Le rachat de Tower Semiconductor pour 5,4Md$ aurait permis à Intel de faire progresser son activité de fonderie. Selon les termes de l’accord de fusion, l’Américain devra verser une indemnité de résiliation de 353M$ à Tower Semiconductor.