Cette réforme aurait un effet dissuasif sur les embauches dans les entreprises de commerce et pourrait, à terme, se traduire par la perte de 10 000 emplois.
Sept fédérations du commerce représentant 700 000 salariés, dont la Ficime (Fédération des Entreprises Internationales de la Mécanique et de l’Electronique), s’élèvent contre la réforme de la taxe professionnelle qui, selon elles, «pénalisera l’emploi et constituera une incitation à la délocalisation».
«En taxant jusqu’à 3% la valeur ajoutée, la nouvelle taxe professionnelle représente une charge supplémentaire pour les commerces dont la valeur ajoutée est liée à l’importance des effectifs qu’ils emploient», estiment ces fédérations dans un communiqué commun. Pour les entreprises de commerce (parmi lesquelles se trouvent les importateurs et distributeurs de composants et systèmes électroniques), la réforme de la taxe professionnelle «représentera une hausse d’imposition pouvant atteindre jusqu’à 40%, aura un effet dissuasif sur les embauches et pourrait, à terme, se traduire par la perte de 10 000 emplois». «Ce sera un facteur de délocalisation dans les activités liées aux achats, aux transports, au stockage, à la logistique», ajoutent les fédérations de commerce.