Deuxième plus grande société EMS européenne selon ses dires, GPV profite à plein du rachat d’Enics opéré en octobre 2022 : le Danois a réalisé un chiffre d’affaires record de 360 millions d’euros pour le premier trimestre 2023, soit trois fois celui du même trimestre de l’année précédente.
En outre, l’Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) du premier trimestre 2023 s’est élevé à 23,8 millions d’euros, « bien en hausse par rapport à la même période l’an dernier » selon le CTO de GPV, Bo Lybæk, qui poursuit : « les marges de l’industrie sont sous pression en raison des coûts toujours élevés des matériaux, de la logistique, de l’inflation, etc. Nous avons un contrôle rigoureux des coûts et une utilisation élevée des capacités, mais nous continuons à travailler pour améliorer nos ventes, nos fournisseurs et l’excellence de nos opérations. De plus, nous avons mis en place une nouvelle organisation fin février, qui prendra pleinement effet au cours du deuxième trimestre ». GPV explique ces résultats « record » par la combinaison avec Enics, mais également par le retour de certains des composants manquants auprès des fournisseurs, qui lui ont permis de livrer davantage que prévu à ses clients. Le Danois ajoute l’investissement dédié aux capacités supplémentaires de quelques-unes de ses usines, qui commence à porter ses fruits. GPV évoque les usines situées en Estonie, en Slovaquie, en Suède et en Finlande, mais également sa dernière usine de mécanique basée à Bangkok, désormais 100% opérationnelle. Par ailleurs, l’extension de l’usine au Sri Lanka « progresse bien » et sa livraison est prévue au 3e trimestre 2023.
Ces bonnes nouvelles élèvent ses prévisions financières pour les ventes totales annuelles : auparavant situées entre 1,17 et 1,2 milliard d’euros, elles oscilleraient désormais entre 1,2 et 1,23Md€. Plus loin, en 2026, GPV ambitionne atteindre 1,33 milliard d’euros, alors que l’Ebitda ne changerait pas, compris entre 78,5 et 85,2M€.