La saga continue. Après l’avertissement antitrust que devrait adresser l’Union européenne à Broadcom au sujet de l’acquisition de VMware, c’est au tour du Royaume-Uni de se pencher sur la question.
L’autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) a estimé que cet accord pourrait augmenter les prix des serveurs via une hausse des coûts des pièces informatiques et des logiciels.
« Les serveurs sont un élément de construction essentiel, qui fonctionne en grande partie grâce aux produits matériels fabriqués par des entreprises telles que Broadcom et qui travaillent à l’unisson avec les logiciels d’entreprises telles que VMware. Nous craignons que cet accord ne permette à Broadcom d’exclure ses concurrents de la fourniture de composants matériels sur le marché des serveurs et ne conduise à une diminution de l’innovation à un moment où la plupart des entreprises veulent des systèmes informatiques rapides, réactifs et abordables », s’est inquiété le directeur exécutif de la CMA, David Stewart.
Broadcom dispose désormais de cinq jours ouvrables pour répondre aux préoccupations de l’autorité de régulation, après quoi, elle pourrait déclencher une enquête approfondie à propos de cette opération.