Le rachat de VMware par Broadcom est scruté à la loupe. Ainsi, l’opération estimée à 61Md$ est examinée depuis décembre par la Commission européenne. Cette dernière avance que l’acquisition « permettrait à Broadcom de restreindre la concurrence sur le marché de certains composants matériels qui interagissent avec les logiciels de VMware ». C’est pourquoi le fabricant américain devrait recevoir un avertissement de l’UE dans les semaines à venir à propos des éventuels effets anti-concurrentiels de son projet.
En juillet, la Commission fédérale du commerce aux États-Unis avait déjà demandé aux deux entreprises des informations supplémentaires au sujet de l’opération, tandis que l’organisme britannique de surveillance de la concurrence enquête toujours sur cette acquisition.
En revanche, le Brésil, l’Afrique du Sud et le Canada ont donné leur feu vert.
Broadcom se veut confiant et continue « de penser que la transaction sera conclue au cours de l’exercice 2023 de la société ».