Le nombre de radars embarqués dans l’automobile est appelé à progresser de manière significative, à mesure que les fonctions d’assistance à la conduite se démocratisent. Cette tendance pose la question du traitement des données issues de ces radars (mais aussi des imageurs, lidars et capteurs ultrasoniques) : doit-il être effectué au niveau du capteur lui-même, de manière centralisée dans le véhicule, ou bien un peu des deux ? Ambarella croit en la centralisation et va présenter au CES de Las Vegas une architecture ad hoc basée sur ses processeurs CV3 gravés en 5nm. Le Californien a en effet optimisé ses algorithmes radars Oculii et ajouté une accélération spécifique au traitement de ces données. Grâce à l’intelligence artificielle, Ambarella adapte dynamiquement la forme d’ondes des radars à l’environnement, ce qui permet d’alléger fortement la quantité de données transportées tout en obtenant une résolution spatiale de 0,5° pour des nuages de dizaines de milliers de points par image et une portée maximale de 500m.
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