La Fédération française des télécoms (FFT) avec le cabinet Arthur D Little a publié une étude sur la situation économique du secteur en France. La FFT en profite pour faire valoir ses revendications, soient une fiscalité plus légère et une contribution de la part des autres acteurs du numériques. D’après la FFT, les opérateurs télécoms français « ont fait de la France une championne de la connectivité ». Pour justifier cette affirmation, ils mettent en avant le taux de déploiement de la fibre avec 80% des foyers éligibles (75% d’après l’Arcep au 30 septembre) mais aussi un haut taux d’investissement. En 2021, le niveau d’investissement a atteint 15 milliards d’euros, un montant historique.
Pour justifier une éventuelle baisse de la fiscalité, la FFT met en avant que l’imposition spécifique aux télécoms pèse 3,1% du chiffre d’affaires des opérateurs français. Ainsi, elle demande que la France soutienne les investissements « via l’allégement des contraintes réglementaires et fiscales pour le déploiement des nouvelles infrastructures ».
Enfin, les opérateurs appuient une revendication déjà ancienne : faire contribuer les « acteurs de l’Internet » à l’infrastructure. D’après la FFT, les opérateurs ne perçoivent que 42% des revenus totaux de l’écosystème numérique français mais assurent 78% des investissements, 69% des emplois et s’acquittent de 79% des impôts et taxes.