Le 22 et 23 novembre, les ministres représentant les Etats membres se sont réunis à Paris pour décider des orientations de l’Esa (Agence spatiale européenne) pour les trois prochaines années. Sur les 18,5 milliards d’euros demandés par son directeur général, Josef Aschbacher, les ministres ont accordé un budget record de 16,9Md€ pour les trois prochaines années. Il s’agit d’une hausse de 17% par rapport à ce qui avait été décidé en 2019. Le premier pays contributeur à l’Esa reste l’Allemagne avec 3,5Md€, suivie par la France qui finance l’Agence à hauteur de 3,2Md€ et de l’Italie qui apporte 3,08Md€. Ces trois pays représentent à eux seuls 57,9% du budget de l’Esa.
Lors de cette réunion, il a aussi été décidé de la façon dont cet argent allait être réparti entre les différents programmes de l’Esa. Celui qui récolte le plus de fonds est le programme destiné à la science spatiale avec 3,2Md€ de financement. Il est suivi de près par le transport spatial, avec une volonté de renforcer les lanceurs Ariane 6 et Vega C et d’achever le développement du véhicule réutilisable Space Rider. Ce secteur bénéficiera de 2,8Md€. On trouve ensuite à égalité le programme d’observation de la Terre, visant à améliorer les connaissances sur le climat, et l’exploration spatiale qui sont chacun dotés de 2,7Md€. La télécommunication et la connectivité recevront une allocation de 1,9Md€. Enfin, l’Esa va continuer de travailler sur la sécurité spatiale, la navigation et les activités spatiales commerciales.