Avec ce suivi, l’Autorité de régulation des communications électroniques fait un point global sur les actions qu’elle a menées en 2021 et sur différents enjeux autour d’Internet. « L’objectif de ce rapport est de s’assurer à travers la régulation qu’Internet continue à se développer comme un ’’bien commun”», écrit l’Arcep dans un communiqué.
Chaque année, l’Arcep étudie la qualité des réseaux mobiles 2G/3G/4G. En 2021, les débits descendants ont progressé et atteignent en moyenne 71Mbit/s, contre 49Mbit/s l’année dernière. Pour la première fois cette année, l’Arcep a testé la qualité des réseaux mobiles pour un utilisateur ayant un forfait et un téléphone compatibles avec la 5G, en fonction des opérateurs. Orange propose les meilleurs débits descendants, avec une moyenne de 142Mbit/s sur l’ensemble de la France. Il est suivi de SFR, avec 84Mbit/s puis Bouygues Telecom (71Mbit/s). Free est dernier avec 31Mbit/s.
Cette année, l’étude s’est aussi intéressée aux flux vidéo, qui inquiètent les opérateurs télécoms du fait de la bande passante importante consommée. Au niveau mondial, ils représentent plus de la moitié du trafic internet. En France, l’Arcep note une tendance similaire : la moitié du trafic provient d’acteurs qui fournissent notamment des contenus vidéos, comme Netflix, Google (avec Youtube), Akamai, Facebook et Amazon (avec Prime).
Enfin, l’Arcep est revenu sur l’impact environnemental du numérique. Un enjeu de plus en plus important dont s’est emparé l’Autorité. En effet, en 2021, l’Arcep a publié sa première enquête Pour un numérique soutenable. Celle-ci devrait revenir chaque année pour faire un point sur l’évolution de l’écosystème numérique sur les questions écologiques.