Avec une progression de 13,7% de son chiffre d’affaires en 2021 par rapport à 2020, le sous-traitant Lacroix affiche désormais 501,5 millions d’euros à son compteur en cumulant l’ensemble des activités du groupe (Electronics, City, Environment). Sur l’exercice 2021, le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (Ebitda) ressort à 30,9M€, soit une marge sur Ebitda courant de 6,2% au-delà de l’objectif affiché en septembre 2021 (entre 5,8% et 6,1%). L’Ebitda est en hausse de 18,6% par rapport à 2020.
L’activité Electronics, fortement ébranlée en 2020, a repris des couleurs en 2021 avec +16,8% à 321,5M€, confortée par une « nette reprise de la demande sur les principaux secteurs clients » et malgré la faiblesse du secteur aéronautique et les pénuries de composants. Lacroix reconnaît également que ce résultat « est également soutenu par la répercussion aux clients des hausses de coûts d’approvisionnement ». Finalement, l’Ebitda ressort à 13M€, soit 4% (contre 2,9% entre janvier à décembre 2020). Dans les mêmes conditions, le résultat opérationnel courant augmente de 25,8% à 18,1M€. Enfin, le résultat net du Français s’établit à 21,6M€, contre 11M€ durant l’exercice 2019-2020 d’une durée exceptionnelle de 15 mois. Rappelons que le rachat de l’Américain Firstronic (fin 2021) n’est pas imputé dans l’année 2021 : son apport – avec un chiffre d’affaires 2021 d’environ 140M$ – se fera sentir dès janvier 2022.
Au 31 décembre 2021, les capitaux propres s’établissent à 180,4M€ contre 108M€ une année plus tôt, intégrant le résultat net de l’exercice et la hausse de capital de 44,3M€ bruts réalisée en été 2021. « Cette dernière a renforcé la structure financière du groupe et lui a donné des moyens financiers complémentaires pour préparer la croissance future ». Lacroix a aussi remboursé la totalité des prêts garantis par l’Etat (PGE) contractés pendant la crise.
Pour 2022, Lacroix table sur un « premier objectif de croissance d’au moins 30% porté par l’intégration de Firstronic et la solidité des prises de commandes ». Malgré la situation ambiante – Covid, tension sur les approvisionnements, guerre en Ukraine -, Lacroix espère maintenir « à minima » sa marge d’Ebida à 6,2%, en accord avec son plan Leadership 2025 qui vise les 800M€ de chiffre d’affaires.
