L’extension 4.0 de l’usine d’All Circuits est en passe de s’achever

Le 23/03/2022 à 10:14 par Arnaud Pavlik

Comme pour beaucoup, et pour des raisons évidentes, 2021 n’aura pas été une année facile pour le sous-traitant All Circuits, qui affirme avoir néanmoins pu répondre aux besoins de sa clientèle. Le Français aux 31 lignes CMS réparties sur plus de 64000m² a réalisé un chiffre d’affaires de 293 millions d’euros en 2021, en assemblant plus de 400000 cartes et systèmes électroniques par jour. Né en 2012 (mais ses origines remontent à 2009), All Circuits a bien terminé 2021 « avec de nouveaux contrats conséquents qui vont lui permettre de poursuivre sa croissance et la transformation numérique de ses usines ». All Circuits souligne l’extension de 5000m² de son site de Meung-sur-Loire (MSL Circuits, dans le Loiret), qui devrait lui permettre d’accélérer son activité en 2022, ainsi que sa transformation numérique, une « pierre angulaire permettant de construire et de soutenir un écosystème de fabrication de cartes et systèmes électroniques réussi, fiable et économique en France ». Dans ces conditions, 13 lignes CMS œuvreront dans cette usine inédite et entièrement dédiée aux véhicules électriques, en intégrant les principes de l’industrie 4.0.

S’ajoutant aux 18000m² existants, l’atelier de production n’est pas totalement terminé et des travaux se poursuivront à l’intérieur durant le mois de mars, pour une livraison totale (hall, étage, extérieur) « toujours prévue sur avril ». A travers ce projet qui a bénéficié du Plan France Relance à hauteur de 800000€, « […] nous assistons à une véritable renaissance de la production de l’électronique en France et ailleurs en Europe. Le Covid aura mis en lumière les risques et les faiblesses de la fabrication dans des zones géographiques lointaines à faible coût, ainsi que la dépendance excessive de la chaîne d’approvisionnement à l’égard de l’Asie et de la Chine en particulier », a déclaré Bruno Racault, son président. Poursuivant, « ces commandes, et d’autres demandes récentes, témoignent du désir des marques européennes de fabriquer leurs produits à proximité de leurs propres bureaux d’études ainsi que de l’utilisateur final ou du consommateur. […] Cette relocalisation contribuera probablement à stimuler la demande, tandis que la transformation numérique et l’automatisation nous permettront de répondre à cette demande à des prix compétitifs ».

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