Pour préparer les nouvelles générations de composants passifs, la filiale de Murata basée à Caen s’associe avec trois laboratoires du CNRS : le centre de recherche sur les ions, les matériaux et la photonique, le laboratoire de cristallographie et sciences des matériaux et le groupe de recherche en informatique, image, automatique et instrumentation de Caen. La nouvelle entité issue de cette collaboration se nommera IPDN (Integrated Passives Devices of Normandy). 45 personnes devraient participer aux travaux de recherche.
« La réunion de cet ensemble de compétences permet une approche scientifique transversale, depuis l’étude de nouveaux matériaux jusqu’à l’analyse et le test des composants », fait remarquer Wilfrid Prellier, directeur du laboratoire de cristallographie et sciences des matériaux.
Parmi les thématiques au programme des recherches, on peut citer l’industrialisation de nouvelles structures 3D nanométriques, les études de fiabilité de ces structures innovantes, ou encore l’identification de la signature de défauts dans les matériaux des dispositifs de la gamme radiofréquences.