L’heure est faste pour les marchés boursiers. La politique des taux bas menée par les banques centrales crée de l’argent gratuit avec lequel le monde de la finance spécule, entre autres, sur les sociétés high-tech. Bon moment, donc, pour se lancer en bourse, à l’instar de Microoled, spécialiste français des micro-écrans Oled prêt à se positionner sur Euronext Growth Paris. Et si le fabricant de microcontrôleurs Ambiq change de directeur financier, c’est aussi pour s’attacher les services d’un spécialiste des introductions en bourse au moment où l’Américain lorgne sérieusement sur une IPO.
Pour autant, la bourse n’est pas la seule manière de glaner de l’argent, comme en témoigne Back Market qui vient de lever 450 millions d’euros auprès d’investisseurs privés. Lors de la crise boursière de 2007-2008, le Nasdaq a dégringolé de 2800 à 1300 points ; il tutoie aujourd’hui les 16000 points… Les arbres ne montant pas jusqu’au ciel, il est peut-être judicieux de ne pas lier son destin à celui d’un monde boursier aussi « déraisonnable », pour le dire pudiquement.