L’Anses,l’agence de sécurité sanitaire, ne met pas en évidence d’effet sanitaire avéré et n’a donc pas proposé de nouvelles valeurs limites d’exposition de la population.
Les radiofréquences n’ont pas d’effet sanitaire avéré mais l’exposition doit être limitée pour les populations vulnérables comme les utilisateurs intensifs de téléphones mobiles et les enfants, estime un avis de l’Anses, l’agence de sécurité sanitaire.
Ces radiofréquences constituent un objet de préoccupations sanitaires et environnementales important depuis plusieurs années en France. “Cette actualisation ne met pas en évidence d’effet sanitaire avéré et ne conduit pas à proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition de la population”, souligne l’agence dans un communiqué.
Cependant, elle rappelle que “certaines publications évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables”, précise-t-elle. Elle recommande donc de limiter l’exposition aux antennes-relais de ces utilisateurs ainsi que des enfants, par mesure de protection face au développement rapide des technologies sans fil.
Aboutissement de deux années de travail, l’avis de l’Anses s’appuie sur la revue la plus large possible des études parues au plan international depuis 2009.