Le maintien de l’industrie de défense française aux premiers rangs mondiaux sera assuré par un effort financier important, s’élevant à 102,7 milliards d’euros courants sur la période 2014-2019.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présenté le 2 août, le projet de loi relatif à la programmation militaire (LPM) pour les années 2014-2019. Ce projet de loi met en œuvre les orientations de la politique de défense française pour les six prochaines années, à la suite du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié le 29 avril 2013.
Le président de la République a décidé de maintenir le budget à son niveau actuel durant trois ans, soit 31,4 milliards d’euros avant qu’il n’augmente légèrement en deuxième période. Il met en avant “une industrie parmi les premières dans le monde” qui sera l’objet d’investissements dans neuf grands secteurs (notamment sous-marins, hélicoptères, aéronautique de combat…).
Il prévoit un renouvellement des équipements (MRTT, A400M, missiles de croisière…) ; un effort sur la préparation opérationnelle ; une déflation des effectifs de la défense, militaires et civils, pour atteindre 242 779 personnes en 2019.
Le renseignement, les grands équipements de l’avenir (programme Scorpion, standard F3R du Rafale…), la cyberdéfense et l’Europe de la défense seront également privilégiés.
Le maintien de l’industrie de défense française aux premiers rangs mondiaux sera assuré par un effort financier important, s’élevant à 102,7 milliards d’euros courants sur la période 2014-2019, soit une dotation annuelle moyenne de plus de 17 milliards d’euros courants, dont 5,4 milliards environ pour les grands programmes.
Le ministère de la Défense assure que tous les principaux secteurs de compétences de notre industrie de défense seront donc préservés : aéronautique/drones de combat ; missiles ; aéronautique de transport ; hélicoptères ; sous-marins ; navires armés de surface ; armement terrestre ; renseignement/surveillance ; communications/réseaux. Il consacrera une somme pour les études amont (recherche & technologies) de 730 millions d’euros par an en moyenne entre 2014-2019.