Le nouveau programme, baptisé Euripides², vient d’obtenir le label Eureka sur la période 2013-2020, à Ankara, en Turquie. Il pourrait contribuer à fournir 700 000 nouveaux emplois d’ici 2020.

Euripides² – le chiffre 2 étant en exposant dans le logo de ce nouveau programme -, successeur d’Euripides (interconnexion, packaging, miniaturisation de systèmes électroniques), vient d’obtenir le label Eureka sur la période 2013-2020, à Ankara, en Turquie, lors de la réunion du groupe de haut niveau de cette initiative de R&D européenne.

Dédié aux systèmes électroniques “intelligents” et à l’usine de production électronique du futur, il mettra l’accent sur l’importance de conserver et, surtout, de développer une base de fabrication en Europe qui soit compétitive sur le plan mondial.

Son budget total (part publique incluse) a été estimé à 800 millions d’euros, soit le double de celui d’Euripides qui vient de s’achever et dont la France a été l’un des principaux promoteurs sur la période 2006-2013.

18 pays membres d’Eureka ont donné leur approbation au nouveau programme. Plus de 60 entreprises, instituts de recherche ainsi que des fédérations d’entreprises et les clusters régionaux et européens d’Europe, ont soutenu cette nouvelle initiative.

Dans leur plaidoyer, ils ont également exhorté les Etats membres à poursuivre et à renforcer leurs engagements envers l’électronique professionnelle qui contribue directement à au moins 10% du PIB mondial. L’Europe a une position forte dans ce secteur dirigé par des leaders industriels de l’aéronautique, l’automobile, l’énergie, la santé, les transports, et dans tous les nouveaux domaines tels que les villes intelligentes, la mobilité et la sécurité.

L’industrie de l’électronique emploie aujourd’hui environ 2,5 millions de personnes en Europe et Euripides² pourrait contribuer à fournir 700 000 nouveaux emplois d’ici 2020, selon ses promoteurs.

La nouvelle stratégie mettra l’accent sur l’intégration des produits électroniques hétérogènes, les capteurs intelligents, l’électronique de puissance, ainsi que sur les systèmes implantés qui s’avèrent être très prometteurs.

“Euripides² développera, à travers des projets collaboratifs de R&D, des produits de haute technologie au meilleurs coût qui pourraient être fabriqués en Europe à des prix compétitifs”, explique Jean-Luc Maté, vice-président de Continental Automotive et président d’Euripides². Le premier appel à propositions de ce nouveau programme sera lancé à l’automne.

Nous reviendrons plus en détail sur les objectifs d’Euripides² dans l’édition de juillet de notre magazine “ElectroniqueS”.