La BPI veut favoriser la création d’ETI en reprenant des entreprises sous LBO (rachat d’une entreprise en ayant recours à l’endettement bancaire ou obligataire), sous réserve de valorisations raisonnables, et en co-investissant avec des acteurs privés.

Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque publique d’investissement (BPI) a déclaré, dans un entretien accordé à l’Agefi, qu’il souhaitait favoriser la création d’ETI en permettant à la BPI de reprendre des entreprises sous LBO (rachat d’une entreprise en ayant recours à l’endettement bancaire ou obligataire), sous réserve de valorisations raisonnables, et en co-investissant avec des acteurs privés.

La BPI regroupe CDC Entreprises, le fonds stratégique d’investissement (FSI) et FSI régions, et Oséo. Elle dispose d’une force de frappe de 42 milliards d’euros qui lui permet d’offrir toutes les solutions de financement aux entreprises, tant en terme de trésorerie, d’innovation que d’export. En résumé, elle veut jouer un rôle de “consolidateur”.

“La doctrine du FSI lui interdisait de racheter des sociétés sous LBO à des fonds. Il a dû refuser beaucoup de dossiers qui peuvent aujourd’hui laisser des regrets, car on a laissé sortir du patrimoine français de belles entreprises de taille intermédiaire”, a-t-il estimé.

Par son action, l’objectif de la BPI est d’augmenter, voire de doubler le nombre d’ETI en France.