“Nous allons soumettre à nos assemblées du mois d’avril un projet de fusion”, révèle Gérard Matheron, président du Sitelesc, dans l’éditorial de la newsletter du syndicat datée du 18 mars 2013.
A l’étude depuis plusieurs mois, la fusion du Sitelsesc (le syndicat de la microélectronique) et du Gixel (groupement des industries de composants et de systèmes électroniques, incluant notamment les industries des composants passifs et des cartes à puce), se confirme.
“Nous allons soumettre à nos assemblées du mois d’avril un projet de fusion qui devrait permettre à une centaine de sociétés représentant ensemble plus de 60 000 emplois directs et plus de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires, de mieux faire entendre leur voix, de travailler ensemble au maintien des activités et des emplois de l’électronique sur le territoire national”, révèle désormais explicitement Gérard Matheron, président du Sitelesc, dans l’éditorial de la newsletter du syndicat datée du 18 mars 2013.
La newsletter du Sitelesc annonce également l’arrivée de Gilles Rizzo comme directeur de programme au sein de l’équipe du Sitelesc et du Gixel. Sa mission est actuellement de préparer le rapprochement des deux syndicats et il a d’ores et déjà pris en charge la communication du Sitelesc.
Ce syndicat organise habituellement son assemblée générale en avril. Elle aura lieu cette année le 23 avril à la Maison de la Mutualité, à Paris. Mais ce qui est inhabituel, c’est que les assemblées générales du GFIE, du Gixel, du Simtec, du Snese et du SPDEI se dérouleront également ce même jour. Elles seront suivies de la conférence de presse “Agir pour l’Industrie Electronique”, dont l’initiative revient conjointement à ces six syndicats professionnels regroupant plus de 300 adhérents. Leur but est d’étudier les moyens d’une collaboration accrue pour la valorisation des industries et des métiers de l’électronique en France (voir notre article annonçant cette initiative).
Elle sera ouverte par Pierre Gattaz, président de la Fieec (Fédération des industies électriques, électroniques et de communication) et du GFI (groupe des fédérations industrielles) et conclue par un industriel d’un grand groupe de l’électronique et un représentant des pouvoirs publics dont les noms seront précisés ultérieurement.