L’Europe octroie 50 millions d’euros supplémentaires à la recherche sur la prochaine technologie mobile

Le 27/02/2013 à 18:54 par Jacques zzSUEAYGhcIE

En 2020, les communications mobiles mondiales devraient être multipliées par 33 par rapport à 2010. L’accès à internet se fera majoritairement par des dispositifs sans fil comme les smartphones, les tablettes, les capteurs, exigeant des technologies à couverture plus dense pour le transport des flux de données.

A peine la 4G est-elle lancée en France que l’Europe se préoccupe de la prochaine génération de téléphonie mobile baptisée très logiquement “5G”. Ainsi, la vice-présidente de la Commission européenne, Neelie Kroes, vient d’annoncer que 50 millions d’euros seront investis dans la recherche pour assurer la mise en place de cette technologie à l’horizon 2020, l’objectif étant de ramener l’Europe dans le peloton de tête de l’industrie mondiale de la téléphonie mobile.

En 2020, les communications mobiles mondiales devraient être multipliées par 33 par rapport à leur niveau de 2010. L’accès à internet se fera alors majoritairement par des dispositifs sans fil comme les smartphones, les tablettes, les capteurs et autres appareils exigeant des technologies plus efficaces et à couverture plus dense pour le transport des flux de données, souligne la Commission. Il y a aujourd’hui 1,2 millards d’utilisateurs des connexions mobiles à haut débit, un chiffre qui s’accroît de plusieurs centaines de millions tous les ans.

Les industriels européens qui se sont associés aux instituts universitaires et de recherche impliqués dans ces projets comptent parmi eux des opérateurs (British Telecom, Deutsche Telekom, France Telecom/Orange, Telecom Italia, Telefonica, Portugal Telecom), des industriels du secteur d’importance mondiale (Alcatel-Lucent, Ericsson, Nokia, Nokia Siemens Networks, Thales Communications), le principal fournisseur mondial de logiciels destinés aux entreprises (SAP) et des constructeurs automobiles (tels que BMW).

Dans l’ensemble, entre 2007 et 2013, l’Europe devrait avoir investi plus de 700 millions d’euros dans la recherche et les futurs réseaux, dont une moitié allouée à des technologies sans fil qui contribuent au développement des réseaux 4G et 4G+.

Le projet Metis, en particulier, a ainsi obtenu 16 millions d’euros d’investissements nouveaux de l’Union européenne. L’objectif de ce projet est de pouvoir proposer un système qui supporte des volumes de données mobiles 1000 fois plus élevés par zone (les opérateurs de réseaux pourraient ainsi servir beaucoup plus d’utilisateurs en même temps) ; de 10 à 100 fois plus d’appareils connectés (connexion avec la voiture, le réfrigérateur, le contrôle à distance de la consommation domestique en énergie et en eau) ; un débit d’accès moyen par utilisateur de 10 à 100 fois plus important pour regarder des contenus vidéos sophistiqués en déplacement ; des batteries à durée de vie 10 fois plus longue pour des communications de machine à machine à faible consommation ; un temps de latence de bout-à-bout divisé par 5 (interaction plus souple avec les applications et un temps d’attente raccourci).

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