Fujitsu et Panasonic devraient fusionner leurs activités de semi-conducteurs au cours de la prochaine année fiscale japonaise, qui commencera le 1er avril, avec l’aide probable du gouvernement japonais. Une joint-venture devrait être créée.

Fujitsu et Panasonic devraient fusionner leurs activités de semi-conducteurs au cours de la prochaine année fiscale japonaise, qui commencera le 1er avril, avec l’aide probable du gouvernement japonais, ont annoncé des sources proches du dossier. Les deux groupes devaient annoncer ce jeudi le début de discussions devant aboutir à la création d’une coentreprise, après une réunion du conseil d’administration de Fujitsu.

Fujitsu devrait chercher à obtenir une part majoritaire dans la joint-venture, qui se consacrera uniquement à la conception et au développement de circuits intégrés.

Les sources ont en outre fait état de discussions entre les deux groupes et la Banque de développement du Japon, chargée de gérer un fonds de 150 milliards de yens (1,31 milliard d’euros) créé par le gouvernement pour encourager le développement de nouvelles technologies.

Initialement évoquée, la participation de Renesas Electronics, qui produit des semi-conducteurs utilisés en particulier dans les automobiles, n’est pour le moment pas confirmée mais reste l’objet de discussions. Le recours à TSMC en tant que fondeur est également envisagé.

Renesas, lui-même, a obtenu en décembre une aide publique de 138,4 milliards de yens pour contrer une offre de 100 milliards de yens lancée par l’américain KKR.