Ces suppressions de postes interviennent un an après un plan social qui avait entraîné la suppression de 32 postes sur ce même site. Ce dernier employait 800 personnes lors de la création de NXP en 2006.
Lors d’un comité central d’entreprise qui s’est tenu en fin de semaine dernière, la direction du fabricant de semi-conducteurs NXP a annoncé la suppression de 81 postes en France, dont 80 à Colombelles, près de Caen. Ce site emploie 400 des 470 salariés de NXP en France. Ces suppressions de postes interviennent un an après un plan social qui avait entraîné la suppression de 32 postes sur ce même site. Ce dernier employait 800 personnes lors de la création de NXP en 2006, la société opérant auparavant en tant que division du groupe électronique Philips.
NXP avait déjà annoncé à la mi-janvier la suppression de 700 à 900 emplois dans le monde, essentiellement en Europe, en raison de la crise économique. La société prévoit un chiffre d’affaires en baisse de 3% à 9% cette année. 150 suppressions d’emplois seraient également prévues aux Pays-Bas. L’Allemagne, l’Angleterre, les Etats-Unis et l’Asie devraient également être touchés par des réductions d’effectif.
A Colombelles, l’activité de R&D sera fortement frappée par les 80 suppressions de postes, en particulier dans les domaines de la conception de circuits radiofréquences petits signaux et des tuners pour la télévision numérique.
Dans une interview accordée à notre confrère “Ouest-France”, le directeur du site, Olivier Harquin, a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’arrêter des activités complètes mais, en leur sein, “des lignes de produits qui perdent de l’argent et qui peuvent mettre en péril le reste des activités compétitives”. Il a ajouté que NXP restait leader sur le marché des circuits NFC ainsi que sur celui des amplificatures et composants pour la réception satellite et que l’entreprise avait déjà choisi de se renforcer dans ces activités.