Entre consultations et actes médicaux divers, le coût de la prise en charge s’avère colossal pour notre système de santé. Pour répondre à cette problématique, les agences régionales de santé, doivent rendre d’ici la fin de l’année un rapport sur le déploiement de la télémédecine dans les régions.
Outre une amélioration et une optimisation de la prise en charge des malades, le ministère de la Santé espère, au travers de la télémédecine, réduire les dépenses de santé. Entre consultations et actes médicaux divers, le coût de la prise en charge s’avère colossal pour notre système de santé, et cela ne devrait pas s’arranger avec l’accroissement du vieillissement de la population.
En France, les dépenses de santé représentent 11,6 % du PIB. En comparaison, les pays européens y consacrent 9 %. Selon IBM Santé, la prise en charge des quatre principales maladies chroniques – diabète, hypertension artérielle, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque – pourrait être réduite de 2,6 milliards d’euros par an à l’horizon 2020, grâce à la télémédecine. Ces maladies chroniques nécessitent en effet des soins en continu.
Depuis le décret d’application d’octobre 2010, la pratique de la télémédecine est autorisée en France et les ARS, agences régionales de santé, doivent rendre d’ici la fin de l’année un rapport sur le déploiement de la télémédecine dans les régions. Actuellement, une centaine de projets pilotes sont en cours.