Daimler et Lagardère réduiront fortement leur participation, tandis que l’Allemagne et la France entendent détenir chacune, à terme, jusqu’à 12% du capital, et l’Espagne environ 4%.
Le Conseil d’administration d’EADS et les actionnaires de référence de l’entreprise ont convenu d’un profond changement de la structure d’actionnariat et de la gouvernance du groupe.
Sous réserve des conditions réglementaires habituelles et de l’acquisition par l’Allemagne (via Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), la banque publique d’investissement allemande) d’un premier bloc de 5% d’EADS, une Assemblée générale extraordinaire des actionnaires se tiendra au premier semestre 2013, afin d’adopter les changements proposés des statuts de l’entreprise, le projet de rachat d’actions, et d’élire de nouveaux administrateurs.
Les principaux actionnaires industriels actuels, Daimler et Lagardère, ont ainsi trouvé un processus pour se désengager partiellement du capital d’EADS. Par ailleurs, la France, l’Allemagne et l’Espagne ont convenu de limiter leurs participations étatiques à 12%, 12% et 4% respectivement.
Le groupe procèdera à un rachat allant jusqu’à 15% de ses actions pour accompagner la sortie prévue des groupes Lagardère et Daimler de son capital.