Au cours des 9 premiers mois de 2012, le chiffre d’affaires de ce secteur d’activité a reculé de 12,7% par rapport à la même période de 2011.
Lors de la soirée de remise des trophées du SPDEI (à Paris, le 4 décembre 2012), le syndicat a fait le point sur l’évolution du marché hexagonal de la distribution de composants électroniques.
Au cours des 9 premiers mois de cette année, les ventes des adhérents du SPDEI – qui ont représenté 62% du chiffre d’affaires de la distribution de composants dans l’Hexagone en 2011 – ont reculé de 12,7% par rapport à la même période de 2011. Rappelons que deux “poids lourds” de ce domaine n’adhèrent pas au syndicat : Arrow Electronics et Rutronik.
Au vu des résultats du dernier trimestre, le marché français de la distribution de composants électroniques s’achemine en 2012, selon nos estimations, vers un recul de 11 à 12% par rapport à 2011.
L’an passé, les ventes des adhérents du SPDEI ont compté pour 465 millions d’euros.
Les composants actifs (hors microprocesseurs et mémoires Dram) ont représenté 63% de ce montant (c’est à dire 298 M€) contre 37% pour les composants IPE (passifs, électromécaniques et de connectique), soit 167 M€.
Au sein de la catégorie des composants IPE, les ventes de composants passifs par les adhérents au SPDEI ont atteint 68 M€ (40% des ventes d’IPE). Le chiffre d’affaires réalisé, l’an passé, par les distributeurs affiliés au SPDEI, en composants de connectique a égalé 81 M€ (48% du total IPE) ; les ventes de composants électromécaniques ont, quant à elles, totalisé 18 M€ (10,7%).
Au total, le SPDEI estime l’ensemble du marché 2011 de la distribution de composants électroniques de l’Hexagone à 750 M€ : 450 M€ pour les semi-conducteurs et 300 M€ pour les composants IPE.
En outre, selon le Sitelesc, l’an passé, le marché français des semi-conducteurs (TAM) a atteint 1711 M€. A partir de cette donnée, le SPDEI a calculé que la distribution a contribué à hauteur de 26% aux ventes 2011 des semi-conducteurs dans l’Hexagone.
En composants IDE, le SPDEI estime le marché français de 2011 à 900 M€ (TAM), et la part de la distribution à 33% (DTAM/TAM).
Pour l’ensemble des composants électroniques (2611 M€ de ventes 2011 en France), la part de la distribution a, l’an passé, égalé 29%.
Pour l’avenir, Pascal Fernandez, vice-président du SPDEI, remarque qu’en France, la distribution adresse des secteurs en croissance : notamment les transports, la défense et l’industriel – les trois représentant 39,4% de la demande française en semi-conducteurs, selon le Sitelesc -, ainsi que l’automobile (31,5%).